The road trip genre, well established in the literatures of Canada, is a natural outcome of the nation’s obsession with geography. Divided Highways examines road narratives by Anglo-Canadian, Québécois and Indigenous authors and the sense of place and nationhood in these communities. Geography describes the land, and history peoples it, just as memories connect us to place. This is why road trips are such a feature of writing in Canada, allowing the travellers to claim, at least symbolically, the terrain they have traversed. Macfarlane examines works by a variety of writers from each of these communities, including Gilles Archambault, Jeannette Armstrong, Jill Frayne, Tomson Highway, Claude Jasmin, Robert Kroetsch, Jacques Poulin, Aritha van Herk and Paul Villeneuve, to name but a few. Studying a diversity of road narratives from Anglo-Canadian, Québécois and Indigenous populations not only demonstrates the existence of a very specific road genre, but is also revelatory of very diverse and often conflicting perceptions of nationhood. It is these expressions of sovereignty that are integral to ongoing discussions of reconciliation and decolonization. This book is published in English. - Cet ouvrage étudie l’existence et la tradition du roman de la route au Canada. La géographie décrit le territoire et l’histoire lui insuffle vie, tout comme les souvenirs sont des points d’attache à un lieu donné. Voilà pourquoi les road trips ont une place privilégiée dans l’écriture d’expression anglaise, française et autochtone du Canada : ils permettent aux voyageurs de revendiquer, du moins symboliquement, le terrain qu’ils ont couvert. C’est l’intersection de l’histoire et de la géographie qui confère toute sa signification à un voyage, qui alimente cet esprit des lieux, ou qui permet d’en constater l’absence. Les voyages sont révélateurs des intérêts propres aux trois groupes examinés dans le cadre de cette étude. Le désir, et parfois la nécessité, d’entreprendre un voyage, les compagnons de voyage ainsi que les destinations, de même que l’histoire qui s’écrit au fil des distances parcourues sont autant d’indicateurs de cette notion de l’espace et du concept de nation au sein du pays. Pour illustrer ce phénomène, ce livre examine des oeuvres littéraires d’une gamme d’écrivains anglophones, québécois et autochtones, dont Gilles Archambault, Jeannette Armstrong, Jill Frayne, Tomson Highway, Linda Hogan, Scott Gardiner, Claude Jasmin, Robert Kroetsch, Lee Maracle, Jacques Poulin, Aritha van Herk et Paul Villeneuve. L’approche comparative aux littératures du Canada est le prolongement logique aux études postcoloniales dans la mesure où elle révèle les complexités de même que les spécificités de diverses communautés, contribuant ainsi à une meilleure compréhension de collectivités nationales. Elle propose, en outre, des histoires qui font le contrepoids aux études transnationales. Ce livre est publié en anglais.